Le système de gestion des déchets
La gestion des déchets est pluridisciplinaire d’où sa nécessité de structuration et une approche systémique.
il y a d’abord la communication qui encadre tout le processus, l’identification et la sécurisation des sites devant abriter les infrastructures, la réalisation et l’exploitation des infrastructures, l’aménagement des espaces verts, paysagers, parcours de santé, le renforcement de capacité et l’appui des personnes affectées par le projet, la dotation en petits matériels, l’organisation et la mobilisation des communautés dans la gestion des déchets, des études d’impacts environnementales et sociales, etc.
Autant de paliers tous aussi importants dans le système encadré par des lois et règlements revus et remis au goût du jour.
L’ensemble des communes d’intervention du PROMOGED dispose de plan communal ou intercommunal de gestion des déchets définissant les schéma et modalités de gestion à l’échelle communale ou intercommunale.
En effet, dans les agglomérations secondaires que sont le pôle Thiès (Thiès, Mbour et Tivaouane),le pôle Nord- (Saint-Louis et Matam) et Casamance (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou) , le PROMOGED introduit une nouvelle façon de gérer les déchets solides dans ces municipalités de petite et moyenne taille en mettant à profit la coopération intercommunale en la matière pour relever le défi crucial de la rareté des terres, tirer parti des économies d’échelle et offrir éventuellement une opportunité de partenariat avec le secteur privé pour plus d’efficacité. Pour ce faire, le projet appuie la conclusion d’accords intercommunaux entre municipalités de la même agglomération. Ce processus sera présidé par le Ministère des collectivités locales par l’intermédiaire de ses services décentralisés ainsi que des gouverneurs et préfets. Les accords intercommunaux préciseront :
- les modalités de partage des coûts et de tarification entre les municipalités,
- l’emplacement de l’infrastructure de gestion des déchets,
- la structure de gestion pour l’exploitation et la maintenance des infrastructures communes,
- les mécanismes de règlement des plaintes.
Dans les trois pôles secondaires, le secteur privé mobilise une petite partie du cofinancement des installations en raison du faible taux de rentabilité. Cependant, dans la mesure du possible, ces infrastructures seront mises en place au moyen de partenariat public privé (PPP) ou de contrats d’exploitation. Dans les agglomérations secondaires, le projet finance :
- L’élaboration de stratégies intercommunales de gestion des déchets, y compris un processus de consultations approfondies dans toutes les agglomérations participantes.
- Les plans de gestion des déchets municipaux pour les municipalités de chaque agglomération. Ces plans définissent les investissements précis à réaliser dans les infrastructures, l’équipement, le modèle de prestation de services, le recouvrement des coûts et les points d’entrée pour le secteur privé. Il est prévu que ces infrastructures comprennent des centres de collecte de déchets de quartier, des postes de transit dotés de mécanismes de tri, des installations régionales de recyclage et des installations régionales de traitement et d’élimination des déchets.
- Des investissements dans un système intercommunal intégré de gestion des déchets comprenant des installations de collecte, de transfert, de tri, de recyclage, de traitement et d’élimination. Une modalité de partenariat public privé (PPP) sera étudiée pour la réalisation de ces investissements et/ou pour l’exploitation et la maintenance des installations.
- La faisabilité technique, les garanties, les études de conception technique détaillées et les services de supervision liés aux investissements proposés.
- La mise en œuvre des mesures de sauvegarde Etude d'Etude d'Impact Environnemental et Social (EIES) et RAP), y compris un programme de remplacement des moyens de subsistance pour les anciens recycleurs informels.
- La fermeture et la remise en état de dépotoirs illégaux et insalubres.
- Les conseils de transaction pour les modalités de PPP.